29 juillet 2006

Je pars

Deux mots, six lettres, je revis et la vie est à moi.

J'aime les gares, j'aime les trains, j'aime les départs, j'aime le voyage et les promesses de l'inconnu.

J'aime le temps suspendu. Lorsqu'on n'est plus personne, ou plutôt tous les mêmes, à égalité : des voyageurs.

J'aime l'entre-deux monde, l'entre-deux mer, cet interstice de vie dans lequel on n'a pas besoin de jouer un rôle, où on peut se laisser vivre, être soi même, libéré, déconnecté.

C'est le temps de la rêverie, de la réflexion, des regrets parfois, mais qu'importe...

Derrière moi, la maison n'est pas impeccable. Et alors ? qui sait si j'y reviendrais jamais ? devant moi, je ne sais pas, mais je prends mon temps pour y arriver parce que ce que j'aime pas, c'est l'arrivée, précisément. On reprend son bagage, le fil de sa vie, voilà, c'est fini, la parenthèse est refermée.

26 juillet 2006

Tricot protest

C'est un symbole de paix que j'ai voulu mettre en avant aujourd'hui, alors qu'un conflit que j'ai renoncé à comprendre reprend d'intensité, encore et encore...

A l'initiative de Marianne Joergensen, des carrés rose de 15cmX15cm ont habillé un char d'assaut lors d'une manifestation tricotique contre la participation du Danemark à la forde de coalition dirigée par les EU en Irak.

Le char a été exposé devant le centre d'art contemporain de Copenhague au printemps dernier.

C'est de l'art, et on voudrait pour de vrai des pompoms roses au bout des lance requêtes.

25 juillet 2006

Diafoirus n'est pas mort

J'ai mal au pied. Au pied droit. Depuis des mois. Depuis noël en fait. Au début, j'ai cru que j'avais un os qui poussait entre le gros orteil et le deuxième orteil. Et si c'était moi Alien ?

Et puis je me suis souvenue qu'à ce gros orteil là, j'avais eu un champignon une fois, dont j'avais eu beaucoup de mal à me défaire. Là, j'ai vraiment flippé : je me suis dit, ça y'est, c'est le champignon, en fait il est toujours là, et il me ronge de l'intérieur. Oui, je sais, j'ai une légère inclination à la dramatisation...

Donc c'est décidé, je vais chez le doc. Problème, j'ai pas de doc traitant-référent (je sais plus c'est quoi le bon terme) parce que je déménage souvent, qu'en principe je suis du genre jamais malade et que j'ai jamais trouvé un doc qui me fasse kiffer au point de retourner le voir...

J'en trouve un, on me dit que c'est le toubib du quartier. OK, je prends rdv. La salle d'attente était particulièrement soignée, ce qui m'a frappée vu que d'habitude c'est plutôt la misère les salles d'attente de généralistes : un lino douteux, quelques chaises dépareillées, alignées contre un mur sale, sous un plafonnier fébrile, une table basse submergée d'antiques revues aux couvertures arrachées et, au mieux, une plante grasse anémiée. C'est clair, si vous êtes bien portant à l'arrivée, vous ressortez neurasthénique, au moins, vous consultez pas pour rien.

Là, c'était tout différent : une moquette épaisse, du tissu tendu sur les murs, des fauteuils de style Louis XV direct from faubourg saint-antoine, de belles plantes en pot : tout respirait l'opulence.

Le toubib me fait entrer dans son cabinet, il était au téléphone, ce qui m'a laissé le loisir de poursuivre mon inspection des lieux. La porte du cabinet était capitonnée en simili cuir, une riche bibliothèque moulurée couvrait tout un mur, alternant des livres aux reliures dorées et des accessoires médicaux, des diplômes encadrés et des photos de famille se partageaient l'espace mural. Je me suis assise, face à un bureau de style empire avec des dorures partout, dans un fauteuil capitonné lui aussi en simili cuir. A mon avis, le doc, il kiffe trop les émissions du câble où on voit des toubibs à L.A qui font un blé d'enfer avec la chirurgie esthétique. Je commençais à me sentir vraiment mal à l'aise.

Sur les 20 minutes que j'ai passées dans le cabinet de ce mec, il en passé 15 au téléphone à règler des problèmes administratifs. Dans le temps restant, il m'a prescrit une radio, des anti douleurs et m'a coûté 30 euros. Je fais la radio : 70 euros et je retourne voir Doc Côte Ouest pour interpréter les résultats. Rebelote le téléphone, à nouveau 30 euros, les anti douleurs et le diagnostic qui tombe : "Madame, vous avez...", je fixe le mec intensément, histoire de tout bien comprendre ce qu'il va dire, et de maîtriser mes émotions quand il va m'annoncer le pire, "vous avez... rien".

Ben nan, Diafoirus, c'est sûr, c'est bien pour ça que je suis venue et que j'ai claqué 130 euros : pour rien... Là, j'ai pensé qu'il se foutait grave de ma g*** et que je voulais plus faire les frais de sa déco de m***.

Conclusion : ça se confirme, je dois être une mutante puisque la médecine peut rien pour moi.

24 juillet 2006

Les deux mondes

Avant, le monde était divisé en deux. C'était facile, il y avait le monde libre, l'occident et le monde clos, le "bloc soviétique".

Entre les deux pas d'échange, ou très peu. Et puis, un miracle s'est produit, le mur est tombé, et nous vivons désormais dans un monde "réunifié". C'est beau, c'est grand, c'est enthousiasmant...

Alors pourquoi, pourquoi, POURQUOI, c'est pas pareil avec les ordi ???? C'est déjà pas évident de communiquer avec des japonais qui sont à l'autre bout du monde, mais si en plus je dois faire les frais de la division du monde numérique entre les Maconiens et les Pécéistes, je m'en sors plus, je crise, je pète TOUS les câbles ! Chaque fois que je veux envoyer un fichier mon interlocuteur nippo-maconien peut pas le lire : c'est un monde libre ça ????

Alors je vous le dis : le mur numérique DOIT tomber !! sinon j'vais faire un malheur.

22 juillet 2006

Zapper le canapé

Pour dénicher les dernières trouvailles design, j'avais la bonne adresse : le salon international du mobilier, qui s'est tenu à Milan en avril.

Tout le monde vous le dira : la grosse tendance, c'est la maison tout en blanc. Je sais, ça va pas plaire à tout le monde, mais je vais pas me plaindre, vu que c'est tout comme j'ai fait à ma maison : un salon blanc et noir avec des notes de rouge vif. Je ferme la parenthèse.

Milan, c'est vraiment le labo mondial du design et de l'ameublement, du coup on y voit vraiment des trucs, comment dire... improbables ? et pourtant si, ça existe, et même c'est commercialisé.

Par exemple ce fauteuil mou (mais si c'est un fauteuil !).

Preuve que je dois pas être toute seule à vouloir zapper le canapé pour un style de mobilier moins formel, Anthony Kleinepier propose chez Moooi, des fauteuils appelés, tenez vous bien, ça déménage les "Dickies" !

Comme c'est 'fun', et qu'on est 'free', on en met plusieurs, ça donne un "Dickiesparadise" : que du bonheur...

Et maintenant, on invite bonne maman pour le thé... Bon courage !!

21 juillet 2006

Je ne veux plus de canapé !

Je sais, dis comme ça, c'est tranché, alors je m'explique.

Comme j'ai beaucoup cherché un appart' à Paris au printemps (que je n'ai d'ailleurs pas trouvé), puis une location pour les vacances, je fais une overdose de l'incontournable trio TV-table basse-canapé.

J'en peux plus, et j'en veux plus !!!

C'est dingue : tous les séjours se ressemblent ! Partout, la maîtresse cathodique trône en majesté. On dirait même que plus elle est grosse et voyante, mieux c'est. Je vous laisse imaginer le résultat quand dans un salon de 15 à 20m² y'a un écran plat LCD Plasma-truc-chouette d'au moins 120cm de long : ça craint du boudin !

Quand je vois ça, j'ai la vision angoissante de soirées entières passées sur le sofa, la zapette à la main, les chips et la bière sur la table basse : pathétique !

Donc c'est décidé : plus de canapé, et tout bien réfléchi, ça se justifie.

Primo. J'ai remarqué un truc, le canapé n'est pas convivial ! La preuve, même si c'est un format 3-4 pers. vous verrez jamais plus de deux personnes s'assoir dessus. Outre le fait que le contact physique n'est pas approprié en début de soirée, être assis en rang d'oignons, pour la convivialité, c'est moyen...

En plus, si vous avez de vrais des potes, tout le monde met la main à la pâte, et l'apéro, il se prend pas au salon, assis sur le canapé, mais en cuisine en faisant tourner la bouteille...

Deuxio. Au niveau du confort et de l'esthétique. Soit vous optez pour un canapé en cuir, aux lignes toujours nettes, mais avec cette chaleur, faut oublier. Quand il fait chaud, on transpire, le cuir colle aux cuisses et ça pince quand on se décolle. Soit vous optez pour un modèle en tissu avec coussins moelleux, et là, c'est une vie passée à retaper les coussins pour éviter d'avoir sous les yeux un truc avachi ressemblant à un lit défait. Pas terrible, terrible.

Tertio. L'encombrement est maximal, et la fonctionnalité minimale. Le problème du canapé, c'est qu'il est comme un monolithe posé dans le séjour : immuable. Donc, au printemps, quand on a des envies de changement, de modifs conceptuelles radicales de son salon, ben c'est bloqué ! On a beau tourné les meubles dans tous les sens, y'a toujours le canapé qui coince : trop large, trop long, trop lourd...

Bon, c'est décidé, faut trouver d'autres solutions, qui commence ?

20 juillet 2006

Alerte à ma cellu (IV)

Nouvel épisode de ma quête du saint graal : faire disparaître mon "excédent pondéral", retrouver ma silhouette de liane...

Après 4 mois d'efforts (rien que pour ça, je mérite une médaille), je commence à enregistrer des résultats sensibles :

- je suis à deux micro-doigts de remettre ma robe vanessa bruno que je n'ai plus portée depuis... bref, du coup, quand je rentrerai dedans, y'a des chances pour que je me dise que définitivement, elle est plus mettable, mais pour l'instant c'est THE objectif.
- dame impédichose est obligée reconnaître que j'ai effacé le surplus de cet hiver. Je suis donc rendue au niveau 0, c'est à dire que j'ai toujours les 3 kilos en trop de l'année n-1 (vous me suivez ?, sinon back to the épisode One)
- j'ai arraché, de longue lutte sur le tapis suant roulant, un degré sur l'échelle de mon indice corporel-de-la-mort-qui va me tuer (il en reste encore 4, damned !).

Dopée par ces résultats, me voilà partie à songer au bonus : un petit shopping d'encouragement...

Quelques clics, un petit surf sur la redoute (c'est pas ma came, mais là j'avais repéré un petit top Tsumori Chisato que j'allais pas laisser passer, c'est les soldes...) et je découvre que je peux avoir mon mannequin virtuel à moi qui me ressemble pour essayer les vêtements à ma place. De la balle !! ni une ni deux, je fonce.

Oui, mais là, le hic ! faut enregistrer ses mensurations. Autant dire que même seule chez moi, tout feux éteints, c'est l'humiliation. "Courage ma fille, il faut tout affronter", me dis-je en attrapant le mètre de couturière (et pour ça, j'ai droit à une 2ème médaille !).

Au début (je commence par le haut) tout va bien, j'ai perdu des centimètres, mais arrivée au niveau des hances et des fesses : rien ! oualou !! nada !!! rien que mon ennemi tenace : le pli-sous-fessier !

Et j'ai beau gommer, masser, palper, rouler, enduire de crème lipo-destructo-foudroyante, courir, pédaler, suer ma race, rien à faire, il est toujours là !

Au passage je note que le mannequin virtuel, pourtant bien renseigné, il en tient pas compte. Mais moi, je suis lucide, je sais très bien qu'avec un pantalon comme ça j'aurai l'air d'une baudruche sanglée.

Alors ça sert à quoi tout ça, si en fin de compte, mon popotin est proportionnellement plus gros qu'avant ??

19 juillet 2006

Taille zero...se

En pleine vague pink.

Loa est née le 15 mai dernier, elle affiche la couleur : du rose, du rose et du... rose.

Je sais bien qu'aujourd'hui il fait très chô, mais au début, Loa était bien contente d'avoir sa petite laine rose.

Pourquoi changer de coloris, le rose leur va si bien...

18 juillet 2006

La couleur en mode majeur

Après deux mois de chantier de peinture, voilà ce qui a été réalisé.

Au demi-niveau, l'urgence était pour moi de se débarrasser du trop plein d'éléments dont la juxtaposition était hétéroclite.

Donc OUT :
- les luminaires bad trip,
- la litho déprimante, commémorant la défait de Sedan, c'était moyen pour l'ambiance,
- les fauteuils restauration sur lesquels personne ne s'assoit jamais - ben non, on est dans l'escalier.

Ont pris place :
- des appliques en verre soufflé coloris Topaze,
éditées par Artémide, d'une élégance tout italienne quand il s'agit de design et non de fooooot. C'est un investissement, mais y'en a pour 30 ans... Elles ont un style à la fois rétro et très contemporain (tout ce que j'aime...) et se fondent avec la couleur du mur.
- une aquarelle, chipée dans une chambre à l'étage, qui représente une place non identifiée mais qui ressemblerait assez à la piazza navona...
- le guéridon est resté, mais il a été décentré (loutre, tu as raison, trop de symétrie nuit parfois)

Le parti pris est affiché : une ambiance de "palais italien" (nous sommes dans la région de François Ier, c'est pas complétement décalé), accentuée par le choix des peintures en 3 tons : pêche, abricot, et gris quetsch.

Et comme on y va fort sur les couleurs, la moquette, elle se fait toute discrète... Tant mieux, parce qu'on peut pas tout faire en même temps (!), et puis comme Denis, je n'aime pas les rénovations trop bien léchées, il faut laisser des touches patinées qui font le charme des vieilles maisons.

A l'étage, là aussi un traitement assez radical :

L'armoire a été remplacée par une commode aux dimensions plus modestes, encadrée de deux fauteuils restauration mais recouverts d'un velours frappé vert (le tout était déjà dans la maison).

Le tableau a trouvé une place qui le valorise et fait de lui la pièce maîtresse du dispositif (même si la commode est aussi très jolie...).



Alors voilà AVANT / APRES :

Conclusion : il suffit parfois de peu de chose pour modifier radicalement l'atmosphère d'un lieu.

Ici, c'est la palette de couleurs qui a permis de créer une unité et de souligner les détails de l'architecture.

On a débarrassé l'espace d'accessoires inutiles à cet endroit (et qui ont été recasés ailleurs). A l'étage, la mise en scène du tableau est un peu plus théâtrale, mais c'est ce qui permet de le faire ressortir et de rompre la monotonie par un contraste de couleur.

Alors ? j'espère que vous n'allez pas me faire regretter nos choix...

16 juillet 2006

Des idées pour la déco ?

J'adore les photos avant-après. Malheureusement, quand j'entreprends des changements, j'oublie souvent de prendre les photos AVANT.

Mais cette fois-ci, j'y ai pensé...

Nous sommes en province. Il s'agit de la cage d'escalier d'une grande demeure du début du XIXème siècle.

Il y a un demi-palier, avec des luminaires en forme d'ananas carnivores, issus de l'imagination débridée d'un sculpteur sous acide des années 70 ; des meubles d'époque et une moquette vintage-de-la-mort-qui-tue : orange, vert et turquoise (à elle seule, c'est un collector...)

Puis l'étage :

Sur le palier, une armoire si massive qu'elle en est menaçante quand on monte l'escalier.

Lui fait face un joli tableau à l'âme tchekovienne (malheureusement, il faut se retourner pour le voir...).

Les peintures datent d'une bonne trentaine d'années... et l'atmosphère est, comment dire... triste et vétuste.

Pourtant, il y a clairement du potentiel : les volumes sont beaux, l'architecture a du charme, et le tableau champêtre à la manière des impressionnistes mérite vraiment mieux.

Alors, des idées pour changer tout ça ?


14 juillet 2006

Fête nationale

10 juillet 2006

Inspiration, respiration

En ce moment, mes petites antennes sont en éveil et le système d'alerte branché au maximum.

Après une période de travail intense, concentré sur la dernière production, je dois retrouver de l'énergie et des idées.

Et pour ça, il faut se faire éponge et respirer un air renouvelé.

Alors, je scrute, j'observe, j'analyse, je cherche, j'imagine. C'est bien le moment que je préfère en fait : l'immersion dans le réel pour se ressourcer.

Et parfois, le réel surprend l'imagination, comme ici dans le reportage de Jean Michel Voge réalisé en Ethiopie.

Le peuple des Surmas vit sur des terres qui sont le berceau de l'humanité. Lors des fêtes de la fin de la saison des pluies, ils se transforment en oeuvre d'art grâce aux peintures qu'ils se font sur le corps. Le souci de se parer, d'être beau est futile et éphémère mais il est indispensable à la représentation de soi dans le regard des autres : c'est un moyen de communication.

C'est bon de revenir au sens profond des choses : grâce aux beaux enfants surmas, je n'oublie pas que la mode est un moyen d'expression esthétique qui permet d'établir une communication.

09 juillet 2006

ZZ, c'est moche comme final !

Je vais pas m'attarder à commenter la finale France-Italie. Trop moche sur la fin.

En revanche, les chaussures en Or de ZZ, elles déchirent grave !

Je veux les même en sneakers pour la rentrée, c'est clair.

Les pages football de ce blog se terminent, dès demain, on passe au cyclisme avec le joli Tour de France... si, si, ça fait envie...

Merci à Christophe, pour la photo.

04 juillet 2006

Coupe de Mode

Avec les résultats de l'équipe de France dans la coupe du monde de football (même moi je regarde les matchs, c'est pas peu dire), je me dis que tout ça doit bien avoir une influence jusque dans la mode enfantine.

Gagné !

Imaginez que 79% des marques textiles plébiscitées par les 8-19 ans (selon une étude TNS Media Intelligence) sont des marques de sport.

C'est carrément é-nor-me, surtout si l'on considère la seule demande des garçons, là on atteint les 90%. Alors maman, la chemise à fleurs comme papa, tu te la gardes, je vais quand même pas la mettre pour aller à l'école...

Du coup, vous l'avez remarqué, les icônes du sport, fortes de leur image, sont passées au service des marques (on leur a assez reproché la pub tous azimuts...) y compris de mode non sportswear.

Avisés, Zizou et l'enseigne "Z" ont lancé en 2005 une collection enfant "Z by Zinédine Zidane", complétée cette année par une ligne "Baby Zizou" pour les 0-3 ans, histoire de bien couvrir tout le segment du marché.

Aujourd'hui, c'est toute la famille qui y passe, puisque les femmes sont elles aussi conquises et prêtes à 30% (selon l'IPSOS) à porter elles-même le maillot... J'irai peut-être pas jusque là, mais maintenant, m'en vais regarder la fin d'Allemagne-Italie.

Pouf pouf.

03 juillet 2006

Il est cinq heures... collector

La chose est entendue : nous sommes dans une phase rétro chic 50's-70's.

Donc en cadeau, voici un collector : La pub de référence pour un produit déodorant qui est entrée dans notre "patrimoine culturel" (la pub, pas le produit...) :

"A vue de nez, il est cinq heures".

Je connaissais l'expression, mais je n'avais jamais vu l'original. Et bien c'est chose faite, grâce mes vieux journaux (tu vois, denis, ça peut servir au moins à ça...).

Dans un numéro de Modes et Travaux du tout début des années 70 : je découvre le joli monde de la vie de bureau.

Remarquez le chef de bureau, ou autre contremaître, qui porte un jeton à numéro au revers de sa veste. J'imagine que c'est son identifiant perso d'autorité (?).

L'employé subalterne qui provoque son expression de répulsion et plie le camp à 17H pétantes, c'est bien la jolie jeune femme blonde qui sent des aisselles... Vraiment poétique.

Au moins, sur ce point rien n'a changé. Car si la vie de bureau s'est démystifiée, de nos jours, dans les pubs ce sont toujours les femmes qui sont contispées, incontinentes, ballonnées ou transpirant sous les bras. Les hommes sont rarement mis en scène dans ces situations scabreuses, à moins que quelquechose m'ait échappé ?