Vivons heureux, vivons...
Pour les vacances, il y a deux écoles. Il y a ceux qui vont dans des endroits très fréquentés.
Ils doivent avoir peur d'être seul, ou bien ils aiment tant leurs compatriotes qu'ils ne veulent pas s'en passer, même pas pour deux semaines.
Ils aiment mieux quand il y a plein de monde en short et en tongs qui se bouscule partout, tout le temps.
Ils doivent avoir le goût des crises de nerfs à la caisse du supermarché, des prises de tête sur les parkings et dans les embouteillages aux heures de pointe, des terrasses surpeuplées où l'on attend des plombes qu'un serveur saisonnier exangue se trompe dans la commande, tandis que le sale gosse de la table voisine hurle parcequ'on veut l'obliger à finir son plat AVANT d'aller jouer, que ses parents sont pas d'accord et s'engueulent sur le sujet, que le drame familial se noue, que la grand-mère s'en mêle et que le grand père, impuissant et désespéré, lève les yeux au ciel implorant que vienne le salut (ou regrettant d'avoir eu une progéniture prolifique ?).
Et puis il y a ceux qui recherchent les endroits discrets, secrets, au vert, au frais, au calme, avec de bonnes confitures maison, la rosée du matin, les légumes du jardin, les repas sous le figuier, les siestes sous le noisetier, les promenades dans les épaisses forêts du Périgord noir, là où il y a des cèpes à gogo, mais pas de gogos à foison...
J'ai besoin de préciser à quelle catégorie j'appartiens ?
En même temps, je repars quelques jours pour le 15 août, à Noirmoutiers, dans le genre pic de fréquentation, ça devrait être pas mal, mais c'est pour la bonne cause : je vais à bord du Belem.
Ouais, je sais, j'ai trop de la chance...
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