23 octobre 2006

Je balance "Dans Paris"

Comment vous dire à quel point j'ai détesté ce film. Moi qui vais si rarement au cinéma, eh ben j'aurais mieux fait de m'abstenir car j'ai dû m'accrocher à mon fauteuil pour ne pas partir en courant !

Dès la première séquence, je regrettais d'être venue : le truc éculé de l'interpellation du spectateur ! misérable clin d'oeil à la nouvelle vague, au moins quand Godard faisait ça avec Belmondo, la chute était drôle et provocatrice ("si vous n'aimez pas la mer, si vous n'aimez pas (...) allez vous faire foutre !"). Là on croirait assister à une audition de débutant : pitoyable !

Ensuite, les dialogues : les personnages parlent comme on n'écrit plus, c'est dire le décalage avec des scènes hyper réalistes, par ailleurs très limite. Je vois pas l'intérêt de voir Romain Duris sortir de sa douche et s'essuyer la raie des fesses, désolée ! Le pompom, c'est le dialogue chanté, une insulte à Jacques Demy, et la scène finale de lecture du conte pour enfant, là j'ai carrément enfoncé mes ongles dans les accoudoirs pour me retenir de hurler !!!

Encore un truc, et après j'arrête : la construction. Alors c'est un peu comme si on vous jetait à la figure les milles pièces d'un puzzle : à vous de vous débrouiller... mais quant à croire qu'il y a du sens là dedans, que nenni !

Tout est moche, c'est glauquissime de bout en bout. Seul moment de grâce et de vérité, la scène entre Guy Marchand et Marie-France Pisier, une raison supplémentaire de regretter le cinéma de papa Chabrol et autres...

1 commentaire:

Anonyme a dit…

bon ben j'irais voir autre chose, le jour où je me bougerais jusque dans une salle obscure!!