29 mars 2006

Les filles, retenez-vous de faire un malheur !

J'ai oublié de vous montrer le petit cadeau que je me suis offert chez Bertrand.

Parce qu'en plus des cakes, chez Bertrand, il y a plein d'accessoires qui vont vous faire craquer, surtout celle dont le rétro 50, c'est la came. Sans compter la missb, déjà conquise par les cakes de Bertrand dénichés au salon de thé du Musée de la vie Romantique (bravo missb !).

Alors comme la semaine dernière j'avais besoin d'un peu de réconfort, en plus du moelleux au chocolat (je l'avais pas dit ça non plus ?) et bien je me suis pris un miroir de sac. Très pratique pour les raccords maquillage -je me maquille pas, et alors ? maintenant que j'ai le miroir, je vais m'y mettre-

En plus avec le miroir, et pour pas qu'il s'abîme dans mon sac, il y a un petit pochon, et ça, c'est vraiment futé.

Il y a aussi des trousses avec photos de fiançailles rehaussées de strass, waouuu ! des badges ; des étuis à lunettes comme ma grand-mère-mais-en-mieux... enfin tout, tout, tout, on veut tout !

C'est sur leur site dans le Catalogue. Bon, les prix c'est moins enthousiasmant, mais des fois que vous auriez un cadeau en vue...

ps : je ne voudrais pas qu'on me taxe de sexisme, c'est pourquoi le dernier paragraphe s'adresse aussi aux messieurs.

27 mars 2006

Trouver un appart' à Paris ou comment se mettre les nerfs en pelote

De nos jours, existe-t'il une tâche plus exténuante et désespérée que de rechercher un appartement "correct" à Paris ?

Quand je dis correct, voici ce que j'entends : un appartement qui ne serait pas totalement en ruine, dont les murs auraient été repeints au moins une fois depuis la Libération de Paris, avec l'eau et l'électricité à l'intérieur, des WC dans l'appartement de préférence, un "coin" cuisine auquel on aurait accès sans traverser le bac à douche, et comble du luxe, une vue sur l'extérieur qui me donne pas envie de me pendre au bout de 24 heures passées dans ledit logis ?

Eh ben, ça Madame, c'est pas gagné !

Alors si vous aussi, vous cherchez un appart' à Paris (ou ailleurs), quelques conseils tirés de l'expérience des dernières semaines.

D'abord, l'équipement de base :
- un cahier pour noter les adresses et les téléphones, vous pouvez prévoir directement le 200 pages, ça va très vite.
- la liste des questions à poser au téléphone,
- un plan de Paris, histoire d'avoir les idées bien claires, parceque le métro Pelleport, c'est pas à Gambetta comme on voudrait vous le faire croire.
- une boussole, même une fausse, pour vérifier l'orientation de l'appartement lors de la visite, ça en jette et on vous racontera moins de salade...

Ensuite, savoir décoder les annonces, ça c'est essentiel, et là, quelques clés qui vont vous faire gagner du temps :

- quand vous lisez "étage élevé", vous vous dîtes chouette, y'aura une belle vue. Peut-être, mais ce qui est sûr c'est que vous pouvez compter au moins 6 à 7 étages à pieds avant d'atteindre le nid perché. A contrario, si l'étage n'est pas mentionné, c'est probablement un rdc.

- la mention "travaux à prévoir" = une ruine complète datant de l'après guerre dans laquelle il vous faudra installer les sanitaires.

- la mention "à rafraîchir" = une semi ruine crasseuse dans laquelle les sanitaires sont douteux, mais existants.

- la mention "idéal investisseur", ça c'est très pervers ! il s'agit là d'une catégorie à part d'appartement qui ne sont pas faits pour y habiter, vu que personne peut imaginer vivre dans un trou à rat aux odeurs méphitiques, mais que, n'ayant pas le choix, d'autres loueront.

- toujours se méfier des appellations romantiques du genre "beaucoup de charme" ou "atypique".
Dans le premier cas, vous tombez sur un 2 p. cuis. parisien transformé en chalet savoyard, et là à vous de voir, mais pour moi c'est moyen.
Dans le second cas, ça veut juste dire que le truc ressemble à rien de connu, c'est en fait le résidu de multiples transformations successives dont la destination des pièces s'est perdue et là, il y a une forte probabilité pour que l'évier voisine avec le sanibroyeur.

- quand il est précisé "bonne copro", ça veut dire que l'immeuble est propre. Donc par défaut, dans le cas contraire, attendez-vous à trouver d'abord les poubelles, et après l'escalier.

- attention aux pièges !!!! "pas de vis-à-vis" n'équivaut pas à vue dégagée. Non, non, ça veut juste dire que vous ne donnez pas directement chez les voisins. Mais vous pouvez très bien être à 80 cm du mur pignon de l'immeuble d'en face.

Enfin, dernière chose à savoir : ne pas se laisser impressionner par les agents immobiliers. Il faut tenir pour acquis que quelquesoit votre budget (je le sais, j'ai testé plusieurs chiffres), ils vont vous dire que c'est une rigolade, à ce prix-là vous perdez votre temps.

Autre travers : ils vous proposent toujours l'affaire du siècle, mais pour un montant supérieur à votre maxi, comme ça, vous avez bien les boules...

Alors on respire, on reste zen, zen, zen ! parcequ'au bout du chemin, moi je sais qu'on va le trouver le petit appart' de rêve. Pas vrai ?

26 mars 2006

Une adresse pour tricot thé entre filles

Cette semaine, j'ai passé quelques jours à Paris.

En ce moment, c'est vrai, j'ai mis les aiguilles un peu de côté, car j'aide ma soeur à trouver un appart' à Paris, et dans cette entreprise on n'est pas trop de deux...

Toujours est-il que jeudi, je me suis trouvée dans le IXème pour une visite. Or, j'ai une amie qui habite par là, et elle m'a fait découvrir une adresse très sympa : Bertrand, rue Bourdaloue (c'est la petite rue qui longe l'église ND de Lorette).

La spécialité de la maison, c'est le cake. Salé ou sucré, il y en a pour tous les goûts. Et en plus de la carte qui est très originale (cake bleu d'auvergne - abricot, faut oser car c'est très bon), j'ai a-do-ré la déco du lieu.

A l'image de leur carte de visite, c'est rétro, et moi le rétro c'est ma spécialité. Il y a un décor de papier peint à motifs des années 60 dans une petite boutique au plafond mouluré et au comptoir en bois, façon "Un américain à Paris". Aux murs les illustrations, tirées d'anciennes revues de mode, ont de faux air d'Audrey Hepburn. Les sets sont des pubs des années 50...

C'est tout petit et très cosy. On se croirait dans une boutique Dior avec les murs gris et les cakes dans de jolies boîtes roses...

Bref, c'est une raison de plus de s'installer dans le quartier.

Les cakes de Bertrand, salon de thé, restaurant
7 rue Bourdaloue, Paris IXème.

PS pour la chartraine : si tu me dis que tu connais aussi cette adresse, je te MORDS...

19 mars 2006

Un tricot couleur sorbet, pour faire venir le printemps

Voici la version fille de l'ensemble tricoté avec un zest de citron...

Cette fois, l'association de couleurs me fait plutôt penser à un sorbet, parfum fraise-citron...

Le gilet à rayures a des manches montées, et des côtes sur le haut du devant, qui forment des petits plis froncés. Croisé, il est fermé par 4 petits boutons.

La salopette est ouverte sur le côté et l'entrejambe. Une cordelière, passée sur le devant, permet de resserer la taille.

Bon, ben on attend plus que le printemps...

18 mars 2006

Mes petits accessoires en tricot pour bébé

Je fais tout comme je veux, mais j'écoute aussi les mamans...

Alors, pour Fred, qui préfère le sucré de la carotte et du potiron, à l'acide du citron et du pamplemousse, voici une version light de citron givré.



Seuls les accessoires, bonnet et chaussons, sont tricotés dans le ton de jaune poussin pour chérubin.

La brassière, quant à elle, reste croisée mais devient unie, tricotée en bleu céladon, avec juste un "filet" de citron.

Ici les manches sont raglan, contrairement au modèle à rayures où les manches étaient "montées".

Je trouve le raglan définitivement plus confortable : comme il n'y a pas de couture, c'est beaucoup plus souple.

09 mars 2006

Un ensemble tricoté avec un zest de citron


Parce que pour les garçons, je cite : "on trouve jamais rien de sympa", j'ai une proposition.

Un cardigan façon marinière pour la rayure, croisé devant et fermé par 6 boutons, tel un caban, pour le petit côté loup de mer.

Un pantalon qui monte bien haut pour que le ventre et les reins restent bien au chaud.

Et par dessus, ben un pardessus justement dans un fil qui est rêve de douceur et de moelleux (on plonge ses doigts dedans et on fait guiliguili... je m'égare).

Le tout dans une gamme de couleurs très tonique, façon belle journée d'hiver ensoleillée, comme il en existe en Norvège.

Paré pour la manoeuvre, moussaillon ?

Pour les fidèles du blog, j'ai déjà présenté le modèle du manteau. Saurez-vous le reconnaître ?

06 mars 2006

Une layette douce et gourmande

Après la liseuse, je poursuis la déclinaison d'une layette douce comme la rosée.

Une brassière raglan, tricotée sans couture pour un confort maximum.

Une grenouillère boutonnée comme un pyjama au niveau de la culotte.

Le tout dans des couleurs gourmandes de rose et de chocolat.

Qu'est-ce qu'il manque ? ah oui, les macarons et le thé...

On dirait que le thème de la beauté gourmande est aussi passé par là...

03 mars 2006

Envie de tout changer

Y'a des jours comme ça, il me prend l'envie de tout plaquer et de recommencer, ailleurs.

Je sais que ça arrive à tout le monde : certains rêvent d'une nouvelle vie sous les tropiques histoire de se faire oublier, d'autres d'une grande ville étrangère, y'en a même qui parlent de la Normandie... c'est dire ! On appelle ça la tentation de l'exil...

Moi, ma tentation ce serait de partir à Ouessant élever des moutons. Ne riez pas, c'est sérieux. C'est pas crédible, mais c'est sérieux. Comme quoi une éducation dans l'esprit babos des années 70, ça laisse des traces... Le Larzac, vous connaissez ? ben voilà.

Alors c'est plus le Larzac qui me fait kiffer, c'est Ouessant et ses moutons (sont pas mignons ?). Comme ça mon homme, il élèverait les moutons, les moutons ils tondraient la lande ouessantine, et moi, j'aurais de la laine à tricoter.

C'est pas un projet de la balle, ça ?

Le problème c'est que quand j'en ai parlé, j'ai cru que mon homme allait appeler les urgences psychiatriques fissa. La façon dont il m'a regardée, pas de doute que je lui ai fait très peur...

Ben quoi, on a bien le droit de rêver quand même...

photo cf.geocities.com/moutondouessant/french/accueil.htm