28 juin 2006

B comme big bug

Le disque dur a lâché. Comme ça !
Sans aucun signe avant coureur,
Pas une alerte,
Rien.

Juste la mention "Pas de signal" et un léger grésillement. Y'a quelqu'un là-dedans ?

Bizarre, bizarre.

Evidemment, mes sauvegardes ne sont pas vraiment vraiment à jour (c'est un euphémisme) et j'assiste en direct, à une interruption involontaire de mon propre programme.

Pire, je mesure que sans le ronronnement de cette petite machine au quotidien, je ne sais plus rien faire...

22 juin 2006

Bonne pioche

Avec les beaux jours, ce qu'il y a de sympa, c'est de faire les vide-greniers et les brocantes.

Le week-end, je pars donc à la pêche au trésor, et là, j'ai fait une bonne pioche : tout un carton de vieux "Modes et Travaux" et des "Doigts d'Or"...

Mais attention, j'ai dû négocier serré-serré. La mémé voulait pas les lâcher comme ça. Heureusement, son mari est venu à ma rescousse, lui qui n'en peut plus d'avoir ces vieilleries dans son garage...

Comment j'ai eu trop de la chance de tomber dessus, allez, soyez pas jalouse les filles, on va partager...

19 juin 2006

Mode : accessoires tricot (suite)

Après les bottes tricotées, et les bas de laine de l'hiver prochain, comme promis, la séquence sac à main.

Toujours dans L'Officiel spécial accessoires (toujours au prix exhorbitant de 15€), j'ai trouvé 4 proposition de sac en tricot. A vous de choisir le vôtre.

Le premier, signé Salvatore Ferragamo, est orné de torsades épaisses et d'un passe-poil en fourrure. L'intention est louable, j'en dis pas plus.

Passons directement au modèle de la papesse française de la maille, Sonia Rykiel.

Une couleur qui fait mouche, un effet relief avec de grosses boucles en bandes latérales, un motif placé : au final, une belle leçon de maîtrise technique et un exemple magistral du potentiel du tricot dans l'accessoire. C'est pas pour rien que la papesse, c'est elle...

Un autre grand nom en matière de sac à main, puisque c'est sa spécialité, Jamin Puech. Ici le sac est réalisé en grosse maille écru, avec un jeu envers - endroit du point de jersey.

Le cuir naturel structure l'architecture du sac. C'est réussi, et en même temps, je n'arrive pas à déceler ce qu'apporte ici le tricot à un modèle qui pourrait aussi bien être en toile de coton.

Enfin, ce sac signé John Galliano tout en bouclette fourrure bicolore : rouge et noir. Le point bouclette peut se réaliser à la fois aux aiguilles, et au crochet. Rarement réussi à mes yeux, ici, il emporte mon adhésion sans réserve.

Bon, la chaîne pour la anse, je suis pas sûre, sûre, mais le travail du corps du sac, je dis oui, oui, oui !

Conclusion : eh ben, le tricot, c'est pas si simple d'en tirer le meilleur parti.

18 juin 2006

My foot is beautiful

Avant de mettre des grosses chaussettes, et des bas de laine, je profite de mes nu-pieds !

J'étais très insatisfaite de la photo de mes nouvelles sandales de l'été. Donc, j'en remets une couche.

Elles sont terribles, hein ?

(pour le vendeur de chaussures qui m'a traumatisée à l'adolescence en disant que j'avais des palmes à la place des pieds : sâches que j'ai survécu, duc**)

17 juin 2006

Mode : accessoires tricot

J'ai feuilleté le numéro spécial Accessoires de L'Officiel (en vente chez le marchand de journaux au prix prohibitif de 15€, faiche...). Bref, à la rentrée, le tricot est à l'honneur.

D'abord avec de grosses chaussettes à porter dans les escarpins. C'est le scénario que propose Marc Jacobs avec un design plutôt inventif pour ses chaussures. Un peu déroutant au départ, mais finalement, vraiment pas mal.

Si l'idée vous tente, pensez à prendre une pointure au dessus de la vôtre, sinon aïe, aïe, aïe...

Deuxième proposition : le bas de laine par Alexander McQueen.

Perso, j'adore le côté rétro du bas de laine à motifs dans la chaussure façon bottine à lacets. So chic...

Plus osée, la botte largement découverte, qui se lace sur la jambe... Et toujours la grosse chaussette à côtes.

Honneur au tricot et à l'audace : les bottes en laine tricotée de Bally et Renè Caovilla.

Bon, là, honnêtement, c'est plus pour la beauté du geste, parce que je suis pas hyper-séduite par le concept. Encore que la botte cavalière...

mais non ! too much for me.


Enfin, une mention spéciale pour Karine Arabian. D'après la photo, c'est pas du tricot, mais plutôt un jeu de cuir ajouré qui forme un motif semblable au travail au crochet... Un trompe l'oeil amusant, et réussi.


Bon, ben voilà, on passe aux sacs ?

16 juin 2006

La vie d'avant le frigo

Vous vous êtes déjà demandé comment ils faisaient les gens, quand le frigo n'existait pas ?

Pas facile d'imaginer comment conserver le lait, les yaourts, les restes de ratatatouille, tout ça... ça devait pas être marrant-marrant. Et puis les odeurs ? Bref, j'imagine mal. En même temps, quand je demande à ceux qui ont connu ça, ils ont même pas l'air de se rendre compte que c'était vraiment la galère la vie sans frigo... allez comprendre !

Et puis l'autre jour (l'autre jour chez moi, c'est toujours il y a quelques mois), j'ai vu un reportage à la télé à l'occasion des 10 ou 15 ans, je sais plus, de l'invention du téléphone portable. Et là, le choc... j'ai compris comment c'était la vie sans frigo, c'était comme de prendre un boomerang dans la tête.

Je me suis revue dans la cour du lycée, en train de lire dans Libé un article qui prédisait l'arrivée du téléphone portable. A peu de chose près, le journaliste écrivait une chose inimaginable : un jour très proche, on pourrait téléphoner depuis un petit appareil "portable" sans fil, même dans le désert... FASCINANT ! j'en ai eu presque le vertige, c'était vraiment in-croyable, j'avais du mal à projeter mentalement cette nouvelle réalité : qu'est-ce que ça allait donner ? Fin du flash back.

Dans le reportage à la télé, un journaliste interroge des collégiens et leur demande comment ça serait la vie sans portable ? Et là, réflexion d'un gamin : "ben déjà, c'est impossible, y'aurait trop de cabines téléphoniques...". Implacable.

C'est à ce moment là que j'ai compris qu'il y avait eu une vie avant le frigo : on devait pas manger tellement de yaourts, pas faire de ravitaillement pour la semaine mais plutôt au jour le jour, bref des pratiques différentes que l'arrivée du frigo a modifiées, comme le portable.

N'empêche, le choc des cultures façon boomerang technologique en pleine tête, ça fait mal !

14 juin 2006

L'art d'être économe

Avec les 250€ que j'ai économisés dans le post précédent (quoi je triche ? pas du tout, je redéploie, nuance !), je sais déjà ce que je vais faire. Ce qu'il me manque, c'est un sac, et une paire de lunettes de soleil. Pour le sac, je vais attendre encore un peu. Pour les lunettes de soleil, en revanche, je sens qu'il y a urgence...

J'ai une paire de lunettes de soleil que j'aime beaucoup. Je les ai achetées chez l'opticien de mon quartier, commerçant sympa, disponible et compétent (surtout ça !!). Mes lunettes sont parfaites, elles n'ont qu'un seul défaut, je les ai achetées il y a... 5 ans.

Jusque là, j'avais pas de problème avec ça, mais cette année, c'est comme pour les chaussures, je sens bien qu'il faut que je tourne la page, sous peine d'être "ringardisée" (ouïye, ça fait mal !).

Je suis une fille lucide et j'ai pas besoin de lunettes pour voir que de nos jours, les solaires des autres elles ressemblent pas aux miennes...

Donc même si mes lunettes noires me vont toujours bien, il vaut mieux que je les mette de côté disons... 30 ans. Le temps qu'elles redeviennent à nouveau hyper-branchées-vintage-de-la-mort...

C'est curieux ça : autant les fringues, on peut porter les mêmes d'année en année, ça "marque" pas trop (enfin, y'a des limites, la salopette nafnaf, si vous l'avez encore, faîtes plutôt la poussière avec...). Autant les accessoires, comme les chaussures et les lunettes, ça le fait pas !

En même temps, quand je regarde bien les photos des copines avec leurs lunettes branchouilles, je pense à quelquechose... Si, si, en fait, je sais :

"Allô, Môman ? dis-moi, toi qui jette rien, t'as toujours tes lunettes de soleil de 197* ? l'année des vacances en Tchécoslovaquie, tu te souviens ?"

Et voilà, encore 250€ d'économisés !

13 juin 2006

A ce prix-là, tu peux mieux faire

L'autre jour (c'est à dire il y a quelques mois) j'étais en excursion au Bon Marché, mon-grand-magasin-à-moi-que-j'aime, et je tombe sur la drôle de machine qui scanne votre body afin de vous tailler un jean sur mesure : le Bodymetrics.

Ca ressemble à un cocon blanc tout droit sorti de "2001, l'odyssée de l'espace". Vous y rentrez, mais comme je l'ai pas fait, je peux pas vous raconter comment c'est à l'intérieur.

Néanmoins sur les écrans de contrôle, à l'extérieur de la capsule, une silhouette s'affiche, et toutes les cotes de votre enveloppe corporelle sont repérées (et c'est bien pour ça que j'ai pas fait l'expérience : tout le monde aurait pu m'observer en 3D tournoyant dans le vide, telle Super Jaimie, sauf que je SUIS PAS Super Jaimie).

Ensuite, vous choisissez le tissu plus ou moins délavé, la coupe slim ou super slim (la 2ème raison pour laquelle j'ai pas fait le truc), la hauteur de taille du pantalon (haute, moyenne ou basse) et la forme du bas des jambes (droit, serré ou large). Le petit plus : faire broder vos initiales, on sait jamais, au cas où on veuille vous le piquer au vestiaire... et tout un tas d'autres options en extra, comme celle de repositionner les poches arrière du jean en fonction de la morpho de votre popotin.

Avec ça, c'est sûr, votre jean, il est unique. Vous n'avez plus qu'à attendre environ un mois qu'on vous livre cette merveille contre la modique somme de 250€. Ben oui, tout ce qui est rare est cher, et votre jean est unique...

Eh ben moi, désolée, pour 250€ j'espère bien m'offrir autre chose qu'un jean ! A ce prix là, je crois que je peux prétendre à mieux. Et pis d'abord, j'aime pas les jeans, ça me boudine ! pouf pouf.

12 juin 2006

Bon plan pour de bons plans

Grâce aux "Journées de la maison contemporaine", on peut tous visiter des maisons conçues ou réhabilitées par des architectes. De quoi se donner des idées et voir, en vrai, ces maisons de rêve des revues de déco.

C'est le 16, 17 et 18 juin, soit le week end prochain (en vrai ça a commencé le week-end dernier, mais j'étais too busy avec Mick Jagger et la finale de Roland Garros... pouf pouf).

Il y a des maisons à voir dans toute la France.

D'un clic, sur Maisons contemporaines, on peut connaître le programme des visites dans sa région. Les inscriptions se font sur le site ou par téléphone. Ca coûte 2€ la visite pour 1 à 4 personnes !

11 juin 2006

Dimanche après midi, 30.6°C à l'ombre

Tout est là pour que l'après midi soit réussie.

Il fait 30°C, les volets sont tirés, la maison est plongée dans l'ombre, à l'abri de la fournaise. Pas un bruit, pas une voiture qui passe : le calme absolu des après midi de plein été.

La télé est allumée. Bientôt, ça va commencer.

La finale de tennis de Roland Garros est le seul évènement sportif que je regarde à la télé ! Au fil des ans, c'est devenu un rite. J'aime le bruit régulier des échanges de balles, le crissement de la terre battue sous les baskets des champions, les "Oh", les "Ah" d'un public écrasé de soleil, la voix de l'arbitre qui résonne dans le micro, les applaudissements, les cris puis le silence, la concentration...

Comme au théâtre, au fil du match, le drame se noue, la tension monte. Je prends parti. Si mon champion est en difficulté, j'ai les mains moites, je retiens mon souffle. A la pause, je n'y tiens plus, je me jette sur la glace au chocolat qui est dans le congélateur, histoire de faire baisser la pression, la petite cuillère en l'air le temps de l'échange, et gloups... trop d'émotions !

10 juin 2006

C'est l'hallu... mais j'ai bien vu

Des fois, on a du mal à se souvenir de ses rêves. Mais là, c'est pas ça.

C'est autre chose.

J'ai vu...

J'ai vu en vrai, j'ai vu de près, j'ai vu durant un moment, en toute simplicité, dans un jardin français, à la lumière du soleil rasant, tout près de moi, un verre à la main, souriant, décontracté, en jean basket, j'ai vu... je l'ai vu !

J'ai vu Mick Jagger cet aprèm' !

Sans un bruit, sans un cri, sans un crépitement de flash ni d'appareil photo, sans ruée ni bousculade, si simplement en fait que j'arrive pas à réaliser que c'était vraiment pour de vrai.

09 juin 2006

Enfin des chaussures à mon pied... oueh !

Je commençais sérieusement à flipper pour cet été. Je trouvais pas de chaussures sympa... Cette année, j'ai vraiment été frappée par l'homogénéité de l'offre. Vous avez remarqué ? Toutes les collections se ressemblent ! et ça donne quelquechose comme ça :

Pour la couleur, c'est naturel
, naturel ou naturel. Sauf que le cuir naturel, sur mes petits petons non encore dorés, (merci la météo) ben, désolée, ça le fait pas, et puis ça va pas vraiment avec mes fringues.

Pour la forme deux choix offerts : la ballerine extra plate avec chichis sur le dessus (fleur, tournicoton ou autres) ou les talons de 12cm.

Alors primo, la ballerine extra plate, compte tenu de mon "profil morphologique" (on va dire ça comme ça...), c'est pas ce qu'il y a de plus flatteur. Avec les jambes et les pieds qui gonflent sous l'effet de la chaleur, bye bye le petit rat, bienvenue le ballet des éléphants... Deuxio, le talon de 12cm, c'est extra pour allonger la jambe, mais question confort et décontraction... c'est plutôt moyen.

J'allais rester au bord du chemin, à devoir me contenter de mes tongues birkenstock jaune citron, et en même temps, je sentais bien qu'il fallait passer à autre chose. On ne peut pas éternellement sacrifier l'élégance au confort...

Et j'ai trouvé ! une marque italienne assez récente il me semble : ASH. C'est tout ce qu'il me fallait pour faire la transition avec mes saisons passées en tongues : une semelle débordante qui rappelle celle de mes birkenstock, une patine faux or qui va avec tout (on voit pas bien sur la photo, mais en vai elles sont dorées), l'entredoigt de la chaussure antique, le décor à petits clous pour la note ethnique, bref, cette année, la pythie, c'est moi !

Et comme il me fallait aussi une paire pour la ville, ben j'ai craqué et j'ai pris une paire pour faire la fille en ville. La semelle compensée est sublime. D'habitude, je suis pas du tout fan du genre, mais là elle est travaillée tout en cuir repoussé. C'est quand même assez haut, va falloir que je me réhabitue...

Heureuse !! je suis heureuse, j'ai enfin eu mon coup de coeur de l'été. Mais n'empêche, je regrette vachement Charles Jourdan bis. Ca c'était de la chaussure chic ET confortable...

08 juin 2006

J'ai vu Broadway, Loir-et-Cher

A Montoire-sur-Loir, il y a une gare, un silo et un théâtre. La gare est historique*, le silo, désaffecté. Le théâtre, arrivé le dernier, s'est installé dans le silo, dont il porte le nom "Le Silo".

Hier soir, le Silo de Montoire-sur-Loir s'est transformé en backstage de Broadway. Perso, je ne connais pas grand chose rien à la scène musicale américaine. Mais qu'une soprano classique interprète les standards de Broadway dans un ancien silo à Montoire, c'était par trop loufoque : fallait voir ça !

Talentueuse, à la diction parfaite (même que j'ai tout compris les paroles...), libre de passer de "My Fair Lady" aux oeuvres sombres de Kurt Weill, Audra Mc Donald nous a guidés avec courtoisie et générosité dans les pages de Gershwin, Bernstein, Lerner and Loewe ("My Fair Lady"), Rodgers and Hammerstein ("La mélodie du bonheur"), mais également de la jeune garde de compositeurs contemporains qu'elle a à coeur de défendre (dont j'ai bien sûr oublié les noms...).

Le cadre insolite, la proximité avec l'artiste et les musiciens Peter Donovan et Ted Sperling, la spontanéité et la fraîcheur des intermèdes ont fait de cette représentation un moment intime partagé entre amis... Deux cents personnes au Silo à Montoire, c'est pas le Carnegie Hall, habituel à l'interprète.

Hier soir, j'ai goûté au plaisir délicieux du privilège. Alors maintenant que je suis une happy few, tu m'causes meilleur !

*mémo pour les candidats au bac

05 juin 2006

Alerte à ma cellu (III)

Mon feuilleton de l'été. Nouvel épisode.

Depuis que j'ai rendu publique la nouvelle de mon régime visant à réduire ma "masse grasse", j'ai rencontré :

  1. des techniciennes, spécialistes du sujet, qui m'ont éclairée sur la méthode weight watchers (WW pour les initiés). Mais je reste infichue de calculer les points par moi-même.
  2. des pragmatiques qui me recommandent de ne manger que ce que j'aime pas. Bon, y'a peu de choses que j'aime pas, à part l'andouillette, les tripes et Cie (pas le genre de trucs recommandés dans un régime). Si je fais ça, c'est sûr, d'ici 2 mois, je suis en dépression.
  3. des fatalistes, qui m'ont dit "pour maigrir y'a qu'une solution : t'arrêtes de bouffer !". Simple, direct, sans prise de tête...
Vaille que vaille, je navigue à vue entre ces "méthodes". Mais maintenant, j'ai un nouveau problème : mon indice de masse corporel, ça va pas du tout !!!

Dame Impédichose, alias bodysignal de Téfal, devait m'aider à affiner, sinon ma silhouette, au moins les résultats de mes efforts. Mais notre relation est partie sur de mauvaises bases.

Vu qu'à la maison, on est deux, on s'est programmé tous les deux. Oui mais, problème. Alors que moi, j'étais limite au-delà du maxi pour la "masse grasse", mon chèrépoux -celui qui se prélasse au lit pendant que je vais courir, et bois du coca devant la télé...- il était carrément en dessous du minimum, limite hors échelle !!!! Déjà là, Impédichose, c'était plus ma copine.

Et maintenant, elle en rajoute une couche : j'ai bien perdu du poids, mais cette c**$e, elle me dit que j'ai perdu du muscle ! En revanche mes *bip* kilos de gras, ils ont pas bougé et je suis toujours au même niveau sur son échelle.

Mais c'est dégueulasse !

Si elle continue comme ça Impédichose, avec sa tête de freesbee, elle va pas tarder à passer par la fenêtre !

04 juin 2006

L'ennui chassé par le style

J'ai vu "Volver". Pour les chagrins qui n'ont pas aimé le film, passez votre chemin, vous ne trouverez pas ici d'eau pour votre moulin.

Avant tout, mention spéciale pour les trouvailles de la costumière du film. Pénélope Cruz paraît dans une succession de tenues impossibles et expréssément trop petites pour elle, ce qui lui donne à la fois l'air d'une dinde, et d'une bombe ! Et que dire de l'apparition de Carmen Maura, portant des mi-bas sous le genoux et la blouse des femmes qui vivent à la campagne et travaillent à la maison.

Une silhouette, et les personnages sont posés. C'est ça le style.

Et Almodovar, il a le sien. Comme un écrivain ou un peintre, on reconnaît sa patte : son univers coloré et baroque, ses envolées oniriques, son optimisme déséspéré, et sa façon à lui de parler de la mort, de la maladie, de l'inceste.

Des femmes aussi. Vieille, grosse, maigre, sexy, volée, trompée, adulée, jalouse ou exploitée, les femmes sont au centre de son oeuvre. La femme est l'alpha et l'omega OK, mais Almodovar est un hyper réaliste qui ne se laisse pas prendre à une image béate. Au contraire, les traits féroce soulignent avec subtilité comment les femmes sont solidaires dans les limites de leur adversité... (la mère à la fille : "t'as toujours eu d'aussi gros seins ma fille ?", tellement saignant, jubilatoire !)

Du peuple espagnol enfin qui, par sa vitalité, survit à tout, debout. Le franquisme est derrière lui, vive la liberté !

Pour moi, le style Almodovar c'est la liberté partout et toujours, dans la fantaisie, la couleur, l'outrance : la parole est libre, les sentiments sont libres, les êtres sont libres.

La conscience de cette liberté fonde l'optimisme acharné qui fait l'aura des films de Pedro Almodovar. En voyant ses films, j'ai toujours le sentiment qu'il n'a pas fini d'épuiser le plaisir de goûter à cette liberté. Et tant mieux, ça fait sa fraîcheur.

Sagan disait "le style, c'est quoi ? c'est une petite musique".

"Volver", la chanson éponyme du film éclate comme un coup de révolver. Le play-back est ici une co-interprétation, tant la gestuelle de Pénélope Cruz est en phase avec la violence du ton d'Estrella Morente, de la musique flamenca, de la revanche à prendre sur la vie.

Je ne vais plus que très rarement au cinéma, c'est même devenu exceptionnel tant les films d'aujourd'hui m'ennuient, je les trouve toujours trop longs. Mais quand y'a du style, l'ennui s'enfuit.

03 juin 2006

La mode me fait rêver

J'ai bien étudié la question, depuis quelques semaines, et voici mon top 3 de la collection Erotokritos printemps-été 2006. J'ai choisi 3 silhouettes très différentes, qui mettent en avant plusieurs facettes féminines.


Numéro 1 : la silhouette en bermuda

Pour le côté décontracté de la tenue, qui inaugure l'esprit des vacances. Pour l'aspect ludique du jeu des longueurs "court-long" produit par la superposition des vêtements. Pour le petit détail qui fait selon moi, le vrai chic de cette tenue : le cardigan court.

Il donne une touche romantique que je trouve très réussie. Par le contraste des couleurs, sa rayure dynamique et ses petits volants, c'est lui qui structure l'ensemble et donne cette petite note insolite qui fait le charme de cette sillhouette.

Mais attention, le port du bermuda n'est pas recommandé à tout le monde, moi en particulier.... Genoux cagneux ou grassouillets, s'abstenir (c'est pas juste !!!)

Numéro 2 : la petite robe noire de l'été.

Parce que je la trouve sexy à mort. Toute simple, sans fioritures inutiles comme on en voit trop ces derniers temps.

Les paillettes, broderies appliquées, effet matière et froufrou, basta ! ici c'est la sobriété qui fait mouche. La taille haute allonge la silhouette et donne une interprétation originale de la taille empire.

Le décolleté, vertigineux mais sans provocation, assure une poitrine de rêve. Le détail des bretelles fines est tout mignon et un tantinet coquin, façon ma lingerie dépasse...

Bref, avec ça, c'est la séduction dans la discrétion.

Je crois que c'est elle que je choisis, pourvu qu'elle camoufle les parties charnues de mon anatomie qui rompraient à coup sûr l'harmonie de la ligne générale si gracieuse.

Numéro 3 : l'ensemble pour la ville.

Parce qu'il est tout ce que j'aime : classique et créatif à la fois...

Parce qu'il évoque chez moi une foule d'images contrastées : l'esprit 40 des années d'après guerre, un imprimé design des années 60, une jupe tirée des comédies musicales américaines (ahh les jambes de Ginger Rogers, avec Gene Kelly comme partenaire, je fonds)...

Parce que j'aime l'audace de la couleur acide du haut, et de la rayure argent dans le bas de la jupe. Ainsi que le clin d'oeil de la ceinture qui par le choix d'une matière souple décoince l'ensemble et tranche par rapport au classique d'une veste tailleur.

C'est l'exemple type de ce que j'appelle du "classique revisité" super réussi. Avec ça sur le dos, je suis dans la peau d'une star de Hollywood en villégiature sur la riviera (une petite note Grace Kelly, vous voyez le genre ?).

Ma grand-mère disait : "descends de voiture, ma fille", mais c'est bon de rêver ! Alors merci aux créateurs qui nous permettent de faire vagabonder notre imagination. Perso, c'est comme ça que je les aime et que je les choisis.

(on peut voir toute la collection Erotokritos en photo sur le site, et ça c'est super)

02 juin 2006

Leçon d'optimisme

Je suis sûre que vous êtes comme moi : cet hiver, j'ai porté certaines de mes tenues d'été par dessus mes fringues d'hiver, histoire de prolonger un peu le plaisir de porter mes petits tops et robes à bretelles.

Il faut reconnaître que sur un col roulé, avec un collant opaque et des grandes bottes, ça passait très bien.

Et bien aujourd'hui, je fais le contraire ! je porte mes fringues d'hiver par dessus mes fringues d'été.

OK, je suis d'accord, c'est beaucoup moins glamour, et en plus je suis toujours des bottes... mais au moins je gèle pas sur pieds.

Alors, c'est pas une belle leçon d'optimisme ça ? merci qui ?

(sur la photo, un vieux blouson tricoté par mes soins, quand je faisais des trucs pour moi. Il a l'air de rien, mais il est super confortable)

01 juin 2006

Au coin du feu, à la veille de l'été

La contemplation du feu en ce début d'automne d'été, me plonge dans l'introspection de mes sales manies.

Sale manie n°1. Je ne jette jamais rien.

Et je me rends compte que c'est quasi maladif.

En même temps, j'ai une excuse, c'est héréditaire... Ma grand-mère ré-utilisait déjà les filtres à café Melita (ceux en papier buvard, si, si) en les faisant sécher sur le robinet de l'évier.

Un petit ami qui passait par là m'avait fait observer qu'il n'avait jamais vu un truc pareil. Devant un tel fossé culturel, notre histoire tourna court.

Non seulement, je ne jette rien, mais je réccupère des trucs dans les poubelles des autres (ça y'est, je l'ai dit !).

Mais ça aussi, c'est héréditaire. Mes parents le faisaient avant moi. Normalement on devait bricoler les trucs pour les remettre en état, mais tout bien réfléchi, je ne me souviens pas d'avoir vu le fauteuil ainsi glâné autrement qu'à l'état de misérable carcasse gisant au fond de l'appartement.

Pour les fringues c'est idem, je jette rien. Au fond de l'armoire, il y a la délicieuse robe blanche imprimée de roses, à dos nu que j'ai portée l'été de mes 16 ans. A côté, le teddy rouge avec un aigle dans le dos, acheté aux puces après mon bac. Plus loin, la veste en gabardine de laine, griffée Agnès b., le premier cadeau d'un amoureux qui avait du goût...

Quand je plonge dans mon armoire de fringues, ou dans ma bibliothèque, c'est comme si j'ouvrais l'album de famille. Chaque objet a une histoire, qui est aussi la mienne.

Alors oui, c'est sûr, je mourrai ensevelie sous un tombereau de livres, de tissus, de fringues, de pelotons de fils disparates, perdue au milieu de ma brocante mais riche d'une longue et vieille histoire.